» Installe toi là … ou pas ! « 

https://www.google.com/maps/d/u/0/viewer?mid=11fHvFx9iBmnqr5apMtEOT1fRQJKlY-iU&ll=47.7638070043372%2C1.5151744678216819&z=5
(cliquez pour voir la carte)

Pourquoi cette carte ?

A l’heure où la situation de tension extrême du système sanitaire, prévue et dénoncée depuis 2012 par l’UFML puis le syndicat UFML-S, se fait jour, se traduisant par une désertification médicale, il n’est plus temps de se contenter d’effets d’annonce et de mesurettes.
Rappelons que 90 départements en France voient une baisse des effectifs en médecine de ville, seuls 9% des jeunes diplômés s’installent au sortir de la faculté et à l’hôpital  dont 30% des postes salariés ne sont pas pourvus.

Le système de santé français, laissé dans les seules mains d’une administration qui place la rationalisation et la gestion des coûts avant les intérêts humains, est proche du point de rupture et doit être repensé en impliquant réellement tous les acteurs dans une gouvernance partagée.

Cette carte qui met en exergue les situations parfois ubuesques illustre 30 ans d’erreurs politiques et nous ont conduit à une France qui se vide de ses médecins.

Nous recensons depuis des années au quotidien des articles de presse qui illustrent cette situation et compilerons désormais ces articles sur cette carte  pour décrire comment, en décidant depuis 30 ans sans l’avis des médecins, les responsables politiques ont engendré une France qui se vide de ses médecins.

Nous sommes, à l’UFML-Syndicat,  parfaitement conscients que lancer une carte des territoires dans lesquels nous déconseillons l’installation peut surprendre et choquer à l’heure des déserts médicaux et de leur généralisation, mais les erreurs commises et la violence faite à cette profession sont là bien plus choquantes encore.
Notre but n’étant évidemment pas de cautionner un système qui aboutit à laisser sur le bord de la route une partie de la population peuplant ces déserts (que ce soit en ruralité, dans les centres villes onéreux ou les banlieues difficiles) qui est la première victime de cette situation, ni de se satisfaire d’un statu quo mais bien de provoquer une prise de conscience à la fois dans la population, chez les politiques et chez nos futurs collègues afin de leur donner les clés d’une installation réussie, seul gage d’un engagement pérenne et d’un épanouissement professionnel dont les patients seront les bénéficiaires.

Nous avons recensé 4 types de problématiques:

les élus locaux affichant leur mépris pour les étudiants en médecine et voulant imposer une coercition à l’installation en affirmant que les études de médecines sont gratuites alors que les étudiants en médecine constituent une main d’oeuvre bon marché pour l’hôpital, que leur salaires dans les hôpitaux  sont inférieurs au SMIC horaire et qu’ils subissent une pression constante qui aboutit à la prise de psychotropes et trop souvent à des drames.

les communes sur lesquels se développent des maisons de santé pluridisciplinaires avec financement publics l’argent public « finance »  des médecines parallèles, mages et guérisseurs. Nous avions à ce sujet saisi le conseil de l’Ordre des médecins en mars dernier .

les hôpitaux dans lesquels les médecins dénoncent les sous-effectifs et les conditions de travail mettant en danger la sécurité des patients.

les communes ou circonscriptions pour lesquels les élus se sont engagés pour inclure les médecins dans les réseaux de soins, réseaux incompatible pour nous, médecins,  avec les fondamentaux de notre modèle de santé basé sur la solidarité, la liberté et l’égalité dans la qualité de prise en charge. Ils institutionnalisent une médecine à deux vitesses : la médecine des réseaux – low-cost, de moins bonne qualité et de moins bonne accessibilité – et la médecine hors réseau, innovante et plus facile d’accès.

Cette carte est interactive dans la mesure où nous intégrerons d’autres articles qui nous seront transmis et évolutive en fonction des modifications des prises de positions et des actes des différents acteurs (élus locaux, administration hospitalière, populations locales) et de la recherche de solutions concertée avec les médecins et les différents professionnels de santé dans l’optique de relever notre système de santé sur ses 2 jambes (médecine hospitalière et médecine de ville).

L’UFML-S est un syndicat de médecins lancé en septembre 2017 dont le but est de promouvoir une révolution de la gouvernance par la mise en place d’une démocratie sanitaire réelle dans laquelle les patients, les soignants et l’administration co-construisent ensemble.

Nous avons réalisé, à cette fin, un jeu de 54 cartes pour sortir du désert.

Vous pouvez en demander un exemplaire pour transmettre à votre maire ou député en faisant une demande sur

ufml-syndicat@yahoo.com

 A suivre aussi sur le compte Twitter: @carte_UFMLS 

sur lequel vous pouvez nous signaler d’autres localisations à problème ou des modification dans la situation des lieux répertoriés sur cette carte.

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3 Commentaires
  1. munschy 6 ans Il y a

    oh surprise!!!!!
    la MSP de Descartes a un énergéticien?
    où avez vous trouvez cela?
    en dehors des professionnels de santé reconnus dans le cadre du code de santé publique, nous avons 2 ostéopathes, 1 psychologue, 1 psychanalyste et 1 sophrologue ayant des diplômes reconnus par des écoles.

    merci de corriger cette info

    je suis le Dr Serge Munschy, instigateur de la MPS de Descartes avec la COMCOM de Sud Touraine (à l’époque)

  2. Médecin généraliste 6 ans Il y a

    Manque de crédibilité affligeant de ce « syndicat ».
    Avant d’afficher votre opinion n’ayant rien à voir avec les faits, ayez la décence de vérifier vos sources. D’habitude c’est ce que l’on nous demande de faire en tant que médecins. Visiblement cela vous est étranger. C’est bien dommage.

    • Zigmund 6 ans Il y a

      je viens d’approuver votre commentaire pour que vous ne puissiez pas crier à la censure
      nous sommes un syndicat sans les guillemets un syndicat jeune il est vrai mais  » aux âmes bien nées la valeur n’attend pas etc … »
      nos sources sont vérifiées chaque fois qu’une erreur nous a été signalée nous l’avons corrigée. où est le manque de crédibilité ? avez vous des exemples d’erreurs ? il suffit de nous les signaler.
      une chose est certaine l’agacement ou le malaise que suscite cette carte « en face » est un moteur pour nous . nous continuons à la remplir après vérification des informations et à la corriger .
      je me suis permis une petite visite au site de votre MSP … intéressant 🙂

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