Nathalie Kosciusko-Morizet : les réseaux de soin, une menace pour la filière santé

 

Quand une politique appelle à la mobilisation des professionnels de santé, quand elle reprend nombre d’arguments de l’UFML cela doit être souligné, ci dessous le verbatim du discours de Nathalie Kosciusko-Morizet lors de la soirée organisée le 17 06 par OSCAR (opticiens) avec F. Bizard et mon intervention. A suivre les liens vidéos.
SVP lisez le, cela montre le poids que nous sommes entrain de prendre, et l’importance de ‪#‎Novembrevivant‬ … Demain en ligne la réponse à mon intervention.

 

Bonsoir à tous, merci à l’association OSCAR , merci à Frédéric, merci à tous les professionnels de santé, ce soir nombreux , pour cette invitation. Je voudrai juste peut être avec un regard différent porter un éclairage différent, c’est la suite de discussions que j’ai pu avoir au cours de mes déplacements avec certains d’entre vous et c’est un travail de construction qui procède des l’origine d’une conviction forte que je veux continuer à porter plus loin, qui est que la santé c’est un sujet qui est hyper présent dans le quotidien des Français, dans leurs préoccupations , dans leurs angoisses, est peu, ou mal traité en politique, et je crois qu’en 2017 on a besoin d’en parler.

Quand on fait un retour en arrière à l’occasion des grandes élections on parle très peu de santé, dans les présidentielles on parle pas de santé! En fait on ne parle de santé dans la vie politique que à l’occasion de grandes crises sanitaires, ou, à l’automne, tous les automnes, à propos du PLFSS du financement de la sécu,et puis, de temps en temps quand il y a une grande loi, entre guillemets grande loi, et j’y reviendrai, mais souvent, elles sont très techniques,et donc même en même ces occasions là on mobilise pas véritablement les premiers concernés qui sont les Français et potentiellement les patients. Je pense que c’est une erreur, c’est comme si le sujet faisait peur,c’est comme si le sujet faisait peur politiquement. Y a eu une époque ou vous savez, je ne sais plus qui avait dit qu’avec une réforme des retraites y avait de quoi faire tomber 10 gouvernements. Je crois qu’il y a cette idée qu’avec une reforme de refondation de la santé ça n’existe pas, y a que des mauvaises solutions, en tout cas c’est un sujet qui n’est pas présent dans le débat à la hauteur de sa présence dans la vie des Français Et pourtant, je suis sure qu’il y a des choses à faire , non seulement y a des choses à faire mais si on ne fait rien, on va dans le mur, on va dans le mur parce qu’on vit dans un monde complètement transformé. J’ai écris un livre la dessus qui s’appelle « Nous avons changé le monde » la société, l’économie sont entrain de se transformer totalement, et si nos politiques publiques restent à coté de ces grandes transformations, et bien elles s’épuisent, elles s’épuisent d’abord parce qu’elles ne sont plus financées mais elles s’épuisent parce qu’elles passent de plus en plus souvent à coté de leurs objectifs.

Dans les grandes transformations y a le vieillissement, bien sur, on aime pas en parler,nous non plus d’ailleurs en politique on aime pas en parler et il va bien falloir qu’à un moment on prenne le sujet de manière un peu frontale, il y a ses conséquences , y a les maladies chroniques de plus en plus nombreuses et puis y a la révolution technologique et j’ai été frappé de voir encore récemment au salon qui avait lieu à la porte de Versailles les innovations incroyables, formidables qu’il y avait dans le secteur, de penser aussi aux marchés mondiaux qui s’ouvraient sur ces domaines et à tous les atouts que l’on pourrait avoir pour les conquérir et aux difficultés et même aux véritables boulets qu’on avait accroché aux pieds de nos entreprises et éventuellement de nos professionnels. Parce que c’est souvent d’ailleurs des professionnels qui sont dans ces entreprises pour pouvoir conquérir ces espaces.

On a un système qui a été une référence mondiale qui l’est encore pour parti, et pourtant curieusement on a pas aujourd’hui la fierté, ou l’ambition de rester au top, peut être, de refonder notre modèle pour redevenir un modèle C’est pas non plus qu’on ai rien fait en terme de politique et on peu pas dire que les gouvernements de droite comme de gauche d’ailleurs c’est pas un sujet partisan , sont restés inertes, les lois dont je parlais, les soit disant grandes lois en matière de santé y en a eu beaucoup mais en fait, ces lois ont toutes été conçues sur le mode de la réparation, du colmatage, on a essayé de réparer les problèmes qui étaient… voila … ceux qui étaient issus du passé en fait, euh …et à aucun moment on s’est essayé à une refondation de notre système de santé alors même que devant les grandes transformation que j’évoquais y a probablement guère qu’une refondation qui puisse être à la hauteur.

Pire que ça , en fait les différentes réformes que l’on a fait depuis 20 ans de manière plus ou moins évidentes, plus ou moins assumées , plus ou moins obscènes, allaient , plus ou moins toutes, je le dis, dans une fausse route, qui est celle de l’étatisation et vous le savez vous même puisque euh… ce sont les professionnels de santé qui se sont élevés , bien souvent , contre cette fausse direction.

A l’origine notre système de santé repose sur trois piliers la liberté , la solidarité et l’égalité , trois points cardinaux de notre système, on voudrait nous faire croire aujourd’hui qu’en fait c’est plus possible, de respecter ces principes et qu’il faut changer de logiciel. On voudrait nous faire croire que cette particularité Française cet espèce de triptyque, cet équilibre subtil mais qui a existé dans notre dispositif, il n’est plus viable, et qu’il est indispensable que l’état reprenne le contrôle et, de la gestion du pilotage du système et du financement de la santé . Moi je pense que c’est une erreur et qu’en fait c’est pas parce que ce triptyque sur lequel reposait notre système de santé ne trouve plus son équilibre aujourd’hui qu’il est caduque.

Réformer le système de santé pour moi c’est trouver un moyen aujourd’hui avec les nouveaux enjeux que j’évoquais c’est trouver un moyen de respecter toujours cet équilibre qui fait la force de notre dispositif. Pour dire les choses un peu plus brutalement , je crois que l’étatisation c’est surtout la sur-administration de la gouvernance , et on le voit d’ailleurs en fait , dans les premiers bilans des différentes expériences, des différents mouvements, la sur-administration de la gouvernance elle ne fait qu’augmenter les coûts, et c’est pas aux professionnels de santé d’être au service de l’administration, c’est à l’administration d’être aux service des professionnels de santé, la France et les politiques publiques suivent, sur ce sujet, de manière caricaturale , une voie que suivent malheureusement dans d’autres domaines mais là de manière particulièrement pénalisante.

En fait en fonctionnarisant l’offre de santé, on a tendance à le faire parce qu’on pense qu’on va y gagner quelque chose et notamment de l’argent , on pense qu’on va réduire une partie du déficit , mais finalement, probablement, on aura pour seul résultat non pas de réduire le déficit et on le voit bien les premières expériences menées en fait ne conduisent pas à ce que ça coûte moins cher , en revanche on va augmenter les inégalités d’accès et développer ce fameux système à deux vitesses qu’on déplore par ailleurs et qui est souvent une des motivations mise en avant pour ces reformes qui prennent la mauvaise direction.

Y a une autre dérive qui moi, me frappe peut être encore plus et qui est plus récente parce que l’étatisation du système c’est quelque chose qui c’est accéléré mais qui couve dans les différentes réformes qui ont été menées depuis 20 ans mais y a un autre mouvement qui lui est plutôt émergeant depuis ces dernières années et qui est très surprenant et surprenant en particulier venant d’un gouvernement de gauche c’est la privatisation de la gestion du risque santé, la financiarisation en quelque sorte du système . Moi je pense que c’est un mouvement de panique , c’est à dire que devant les déficits et devant, le constat, pas vraiment explicité, mais évident, que les différentes grandes lois qui toutes allaient dans le sens de l’étatisation n’on pas porté leurs fruits en matière de maîtrise des dépenses , je pense qu’il y a véritablement un mouvement de panique qui aboutit à ce paradoxe qui est qu’un gouvernement dit de gauche met en oeuvre des réformes qui sont en fait des réformes qui aboutissent à la montée en puissance des opérateurs privés et, à l’occasion, parfois à des opérateurs privés très très internationaux, de toute une part , de tout un pan de notre dispositif de santé avec des conséquences considérables parce que c’est des gestions court termistes et des gestions qui sont très peu orienté vers le développement de l’innovation.

Le bilan , je le disais , le bilan simplement des dernières années, le bilan de Marisol Touraine en la matière est édifiant, on a la loi Leroux,on a l’ANI, on a les nouveaux contrats responsables, on a la loi de santé de 2015, en fait, on a l’impression d’un mouvement qui s’accélère et je le redis, moi, je pense qu’il s’accélère parce qu’il y a le sentiment que le mouvement d’étatisation en fait est en échec sur le redressement des comptes du financement de la santé, euh, et pourtant , ni l’un, ni l’autre, ni le premier mouvement qu’on teste en fait depuis 20 ans, même si c’est à bas bruit, ni celui de la financiarisation évidemment n’apportent de solutions. En fait , pour trouver une solution, il faut , je le redis, je pense, revenir à nos principes de base qui étaient ceux de 1945 mais trouver à les appliquer peut être différemment en acceptant l’idée que, un certain nombre de caractéristiques de notre système de santé, aujourd’hui, ne répondent plus aux enjeux de la modernité .

On a un dispositif qui est d’abord concentré sur l’offre de soin donc une démarche qui n’est pas globale, qui est très hospitalo centrée et curativo centrée. Les nouveaux enjeux, le vieillissement , le développement des maladies chroniques mais surtout les nouveaux moyens, avec tous les moyens numériques , sont un appel, à résoudre ce problème , sont un appel à modifier cet espèce de focus excessif de notre système de santé et nous en donne les moyens parce que finalement le numérique et les outils numériques c’est ça, c’est la possibilité de sortir d’un système hospitalo centré pour trouver un meilleur équilibre entre les différents professionnels et puis c’est la possibilité de ne pas être seulement dans le curatif mais de remonter en quelques sorte la chaîne pour aller vers de la médecine beaucoup plus préventive pour avoir finalement l’un dans l’autre une approche globale. C’est en quelque sorte comme si notre système de santé était peut être malade , malade d’être très centré sur l’hôpital, malade d’être très centré sur le soin et en même temps si il était par ces maladies porteur de grandes chances de transformation parce que les nouvelles technologies ont les reponses sur ces deux problèmes , ces 2 maladies, qui sont ceux de notre dispositif.

Un mot sur la question du financement, je ne veux pas éluder la question du financement qui est celle qui en général est le point d’entré de nous autres à l’Assemblée Nationale sur les questions de santé. Moi je souhaite que le pilier du financement demeure assis sur le pilier de la sécurité sociale. ça à l’air de rien dit comme cela mais en fait si on laisse se développer les dérives que j’évoquais tout à l’heure, y a un moment ou c’est plus ça qui va ce passer et on va se trouver dans le mur. Mais la Sécurité sociale c’est pas seulement un organe de financement et ça c’est une forme d’autocritique comme parlementaire que je fait parce que très souvent on le voit comme un organe de financement, la sécurité sociale c’est un organe de gouvernance , on oubli cette dimension là, la sécurité sociale c’est un choix de gouvernance dans lequel ce n’est pas l’état qui est au cœur du jeu, ce sont les différents partenaires, et l’état finalement à un rôle relativement secondaire, et, moderniser notre pays c’est aussi savoir adapter , renforcer les institutions existantes, on peu moderniser je le redis en restant fidèle à nos principes et à ce qui a fait la force de notre système de santé.

Moi c’est à partir de cette réflexion là et à partir des discussions que j’ai pu avoir avec les uns et les autres mais à partir de cette réflexion la, que j’en suis venu à la conclusion qu’il fallait refuser les réseaux de soins, parce qu’en fait , les réseaux de soins , sous une présentation, plutôt sympathique euh, pour le patient, sous un visage plutôt agréable, mais enfin bon, c’est le jeu des réformes et, enfin, je veux dire, c’est mon métier donc c’est un expert qui parle , c’est le jeu des réformes portées sphère politique que d’être présentées sous un jour agréable. C’est comme le Tiers Payant Généralisé, on ne présente pas ce genre de truc en expliquant que c’est une potion amère, les réseaux de soins , sous des traits agréables portent en fait je crois tous les vices des problèmes et des dérives que je viens de décrire. Pour moi les réseaux de soins c’est l’illustration d’une forme d’impuissance à refonder notre système de santé à partir de ses forces, de ce qui a fait sa force et notamment, de principes comme la liberté de choix de son praticien, la liberté d’installation, et avec la liberté une capacité à innover, une autonomie qui permet une respiration du dispositif, pour toutes ses raisons les réseaux de soins sont , sous des dehors sympathiques, profondément délétères je crois dans notre système de santé plus encore que le TPG. Parce que le TPG on arrive facilement à expliquer aux gens pourquoi c’est un problème, ça reste quelque chose d’assez sympathique pour le patient le TPG, mais quand on explique que le fait qu’il n’y est plus aucune relation financière entre le professionnel de santé et le patient conduit de fait à l’étatisation du système , les gens comprennent… Et vous le savez très bien, d’ailleurs il y a un certain nombre de département ou des initiatives ont été prises pour expliquer aux Français que le TPG ça se présentait de manière sympa parce qui avait rien à débourser et derrière ça aurai des conséquences d’étatisation du dispositif .

Les réseaux de soins c’est plus compliqué , en fait c’est complexe , je veux dire c’est complexe à vivre aussi pour le patient , mais dans la complexité se noie une partie de l’énergie que l’on pourrai mettre dans la contestation et, je pense que c’est un problème particulièrement grave parce qu’en fait , la logique qui est derrière les réseaux de soins est peut être plus délétère encore que celle qui est derrière le TPG . En disant ça , je ne voudrai pas que cela soit pris comme une attaque frontale contre les organismes d’assurance privées qui jouent leur rôle et qui d’ailleurs ont un rôle peut être encore plus important à jouer dans un système de santé réformé parce qu’avec les outils numériques on peu faire de la prévention et ils sont les premier à porter des politiques de prévention, à pouvoir avoir intérêt à développer des politiques de prévention, mais c’est un rôle qui doit rester compatible avec la liberté de choix des patients.et , avec les réseaux de soin on crée finalement un affrontement, c’est assez pervers mais c’est assez efficace le fait qu’au gouvernement on crée un affrontement entre d’un coté la liberté de choix de son praticien et l’intérêt des organismes de financement.

Je disais , moi, je me déplace beaucoup dans le cadre de cette campagne , j’essaie de rencontrer des professionnels de santé parce que je suis vraiment convaincu que ce doit être un des sujets que l’on doit faire émerger dans les campagnes de l’année qui vient . Je trouve que ces débats, là qu’on a , ces discussions que j’ai pu entendre commencent à faire consensus à l’intérieur du milieu des professionnels de santé euh, il y a, eu, probablement , une prise de conscience qui s’est faite en quelques années et j’ai l’impression que les professionnels de santé sont aujourd’hui convaincus et murs… Le problème c’est de transformer ça en action, en action pour stopper les dérives qui sont en cours et puis en actions positives pour réformer et remettre sur pied notre système de santé…

De ce point de vue là évidemment ce qui c’est passé à l’automne avec un mouvement qui avait été engagé et qui est venu se briser pour des raisons bien compréhensible sur les événements du 13 Novembre a été difficile à vivre parce que ça a donné un coup d’arrêt à une mobilisation qui a du mal a se réorganiser . Je ne mesure pas , moi je ne suis pas en capacité de mesurer de quelle façon l’appel qu’a fait Frédéric Bizard tout à l’heure finalement à la désobéissance civile ou en tout cas à ne pas rester dans les réseaux de soins peut trouver un écho mais je suis sure d’une chose et j’en fini par là : Nous ne trouverons pas de solution , nous autres politiques si nous restons dans la logique des 20 dernières années et je n’en fait pas , en tout cas pas seulement un problème partisan, nous ne trouverons pas de solution si nous restons dans cette logique qui est une logique trop exclusivement financière et assise sur l’idée fausse que c’est l’étatisation sous quelque forme que ce soit de manière plus ou moins brutale qui permettra de résoudre le problème financier…

Mais je crois aussi que nous ne trouverons pas de solution si il n’y a pas à un moment un mobilisation FORTE des professionnels de santé pour porter une refondation alternative , c’est, vous savez quand on fait de la politique c’est une difficulté que l’on a , on invite tout le monde à des meetings et les professionnels de santé viennent très peu , ils viennent très peu parce qu’ils ont des journées crevantes, parce qu’ils ont des patients toute la journée parce que les meetings c’est à des heures ou parfois on est encore à son cabinet et quand on y est plus on a envie de rentrer chez soi, en fait les professionnels de santé ils sont présent sous la forme de quelques grandes personnalités à l’assemblée nationale mais c’est plutôt des PUPH et sinon ils se mobilisent très peu dans le cadre de l’action politique ,

bien je crois qu’il est venu le temps qu’ils se fassent entendre si ils veulent que 2016 et 2017 soit le moment pour mettre un frein à ses évolutions en cours et pour proposer des réformes alternatives , Merci à vous.

 

Intervention Jérôme Marty, Président de l’UFML (22min 10 sec)

Madame Kosciusko Morizet d’abord , merci, merci de tout cœur parce que ça fait bien longtemps que l’on a pas entendu un politique aussi précis sur l’avenir du système de santé, aussi courageux et véritablement tracer une vision d’avenir , on était plus habitué et ça, ça nous fait du bien, c’est la première chose. La deuxième chose reprenant vos arguments y a juste un point, pour préciser que l’assurance maladie dans la loi de santé de Marisol Touraine a vu ses prérogatives changer, elle n’est plus que le relais de l’état elle n’est plus une personne privée, auparavant elle l’était, on pouvait parler de paritarisme on pouvait parler d’accord tripartite entre l’état les syndicats de médecins la caisse d’assurance maladie, aujourd’hui on est plus qu’entre les médecins et l’état, la loi défini le fait que l’assurance maladie n’est la que pour valider et assurer le regard sur l’applications des positions prises par l’état , donc ce n’est plus qu’un relais et ça il va falloir le changer, la troisième chose c’est pour vous rassurer madame, le mouvement et la mobilisation forte des médecins va avoir lieux, on ne peut pas faire autrement….Les négociations conventionnelles aujourd’hui ne donneront rien . L’état est bloqué, refuse d’écouter les médecins comme il a été refusé de les écouter quand il a été mise en place cette loi , detestable, dite loi Touraine, et comme on ne les a pas écouté également et comme on ne vous a pas écouté quand on a mis en oeuvre la PPL 296 Loi Leroux qui a mis en place les réseaux de soin, alors OUI nous allons bouger, nous allons bouger ensemble, les professionnels de santé, le corps des professionnels de santé parce que c’est un corps et quand on va au combat on y va avec un corps entier ça veux dire les IDE, les médecins, les kinésithérapeutes, les pharmaciens, les opticiens, les dentistes, les orthophonistes … tout ce qui fait la santé aujourd’hui va bouger en novembre Parce que vous l’avez dit très justement, on nous a volé en novembre dernier de façon extrêmement dramatique le mouvement que nous avions lancé et nous avions gagné , très probablement, nous avions gagné parce que la mobilisation était très forte et même historique, on nous l’a volé ce mouvement et on a arrête ce mouvement parce que nous avons appliqué notre serment d’Hippocrate et nous nous sommes mis à disposition de Paris le soir des événements dramatiques et bien en Novembre nous y retournons et en novembre nous allons reprendre ce que ce gouvernement nous a volé, merci.

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