Une architecte de la loi de santé passe à table, et se régale !

Communique de presse

Communique de presseLes vrais buts de la loi de modernisation de la santé avoués par une de ses architectes.

Hier dimanche, Brigitte Dormont participait à une émission sur France Culture sur la loi de modernisation du système de santé au cours de laquelle elle confirme ce que l’UFML dénonce des vrais buts de la loi.

Ainsi à 39.14 min. de l’émission : « C’est la mort annoncée de la médecine libérale et c’est une bonne chose parce que la médecine libérale est incompatible avec un système d’assurance maladie comme le nôtre ».

40.17 min. « L’intérêt principal est que les circuits financiers ont changé »
40.38 min. « Le tiers payant généralisé rend les médecins dépendants du financeur »
40.53 min. « Si l’Assurance maladie veut faire pression sur les médecins , elle a les moyens financiers de faire pression sur les médecins »
41.05 min. « Les médecins recevront leurs rémunérations de la Sécurité sociale ou de l’organisme qui sera en charge du paiement »
41.15 min. « Les médecins vont dépendre pour leur niveau de vie, pour leur rémunération, du financeur »

Voir la vidéo à l’initiative du Bloc, de l’UFML et de la FMF, et écouter les propos de Mme Dormont  http://t.co/nE7fnWk6cj

La thèse de l’UFML sur les véritables buts de la loi, une médecine guidée par d’autres intérêts que le soin, se trouve validée par une des architectes du projet.

Au regard des fonctions qu’occupe Brigitte Dormont, l’UFML interpelle le ministère de la Santé sur la confirmation ou l’infirmation de ces déclarations.

Contact presse Union Française pour une Médecine Libre : BVM communication, Véronique Molières – 06 82 38 91 32

 
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Madame Brigitte Dormont est économiste, professeur à l’Université Paris Dauphine, elle est spécialiste de questions de santé, ses prises de positions font référence au parti socialiste.
Responsabilités administratives et scientifiques actuelles :
Co-responsable du programme SHARE-France
Représentante du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche au sein du Conseil des formations de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP, 2014 – )
Bureau Executif Scientifique du LABEX Finance et Croissance Durable (Institut Louis Bachelier, 2012) 
Co-directrice avec Nicole El Karoui de l’axe Finance des transitions démographiques et économiques du Labex « Finance et Croissance Durable » (Institut Louis Bachelier)
Conseil scientifique de l’EQUIPEX CASD (centre d’accès sécurisé distant aux données)
Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie (HCAAM, 2011 – )
Commission des comptes de la santé (2001 – )
Comité d’experts de l’Institut des données de santé (2011 – )
Conseil scientifique de l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (IRDES), (2007 – )
Comité Directeur de l’Association Française de Sciences Economiques (AFSE), (2006 – )
Conseil d’Administration du Collège des économistes de la santé (2005 – )
Autres participations
Conseil d’orientation scientifique de la Fondation Jean Jaurès
Conseil d’orientation scientifique de Terra Nova
1 Commentaire
  1. PHILIPPE 1 an Il y a

    Nous manquons de médecins et ce processus est enclenché depuis la retraite des premiers « baby-boomers ». C’est le résultat de la vision d’un énarque de son époque, brillant forcément car élite, qui avait promulgué le concept « moins d’offre donc moins de dépense ».
    Le numerus clausus couplé à la féminisation progressive de la profession ( comme dans toutes les activités) a parachevé l’oeuvre de ce génie…
    Il y a longtemps que les médecins libéraux sont des tâcherons de la médecine, rémunérés par la CPAM. Au fil des années, les syndicats, particulièrement les habituels signataires des conventions, ont tressé la corde de l’étranglement, en acceptant des rémunérations complémentaires (ROSP, assurance pro,…) plutôt que de travailler sur une évolution normale et annuelle de tarifs.
    Nous arrivons ainsi au bout du chemin de la médecine libérale telle que nous l’avions connue et aimée. Il n’y a que deux options: accepter le salariat indirect qui est déjà de mise… ( et la paupérisation de la médecine) , ou se dégager de cet étau où l’on a placé le médecin, entre le financeur et le « consommateur » de santé. C’est le déconventionnement que propose Jérôme Marty. Il s’agit d’un vieux serpent de mer qui n’a jamais vu le jour tant le corps médical est par nature frileux et surtout individualiste. Les énarques en ont de tout temps été parfaitement conscients.
    Les choses vont peut-être changer, car la pénurie crée la valeur…

    Nous manquons de médecins ( comme beaucoup de pays dans le monde). Une question m’interpelle toujours: manquons-nous d’énarques ?

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