Lettre ouverte à certains Tartuffes de la république
Responsables, vous avez désigné les médecins « grossiers », je vous répondrai donc de la même façon , sans user de vos noms, vous vous reconnaîtrez.
Ainsi vous avez déclaré que les médecins appelaient au viol de la ministre de la santé ou de sa loi. Ainsi vous avec dit que les médecins faisaient l’apologie du viol, qu’ils étaient grossiers, pornographes…
Ainsi vous avez été choqués, et vous avez désigné coupables tous ceux qui ont diffusé cette fresque, tous ceux qui ont regardé cette fresque chaque jour sans s’en offusquer. Ainsi vous avez, par vos déclarations sentencieuses, induit la peur de la sanction et le zèle d’obéisseurs qui ont pris la décision de l’effacer.
Ainsi vous avez signifié qu’il fallait revoir les fresques des internats de l’APHP et effacer les représentations qui ne correspondaient pas à votre modèle social.
Ainsi vous nous avez trouvé grossiers….
Vous nous avez trouvé grossiers, nous le sommes parfois, et c’est heureux.
Nous nous vous trouvons vulgaires et ça ne l’est pas !
Vulgaires lorsque vous instaurez une loi qui va détruire notre système solidaire au profit d’un système marchand.
Vulgaires quand, la main sur le cœur, vous nous parlez de loi sociale alors que vous préparez une loi inégalitaire au seul profit des complémentaires.
Vulgaires vous l’êtes lorsque vous vous asseyez de tout le poids de vos certitudes convenues , sur le secret médical .
Vulgaire vous l’êtes encore chaque jour par votre méconnaissance des réalités, comme de vos propres lois.
Vulgaires quand vous parlez de défense de la liberté d’expression, de défense de la liberté et que, à peine 10 jours plus tard, vous vous offusquez d’une fresque à connotation pornographique, et lui inventez un sens, sous le prisme de vos intérêts et peut-être de ce qui fait votre histoire personnelle.
Vulgaires à coup sur lorsque vous crachez sur ce qui fait l’avenir de la médecine de France et sur ses traditions, son histoire.
Vous avez trouvé des médecins grossiers, et nous avons tous été blessés.
Et depuis cet instant vous êtes tous nos Plantier !
