L’UFML appelle à la liberté tarifaire

Jerome Marty

Jerome Marty

Au sein de l’art médical, dans une médecine individualisée, l’appréciation  de la complexité de l’acte intellectuel ne peut être encadrée et doit être laissée pour tout ou partie au médecin.

L’UFML appelle à la liberté tarifaire.
La loi de modernisation de la Santé a été votée dans des conditions déshonorantes, contre la majorité des médecins, elle institue une médecine sous dépendance politique administrative et financière.

Face à une loi qui encadre la médecine, l’UFML appelle les médecins à sortir du cadre, à reprendre et à porter haut leur liberté et leur indépendance.
L’UFML appelle les médecins à la responsabilité de la définition tarifaire de leurs actes par la pratique du DE chaque fois que nécessaire : cotation au prorata temporis, selon la difficulté de l’acte intellectuel ou la multiplicité des motifs au cours d’une même consultation.

Au sein de l’art médical, dans une médecine individualisée, l’appréciation  de la complexité de l’acte intellectuel ne peut être encadrée et doit être laissée pour tout ou partie au médecin.

Le gouvernement a fait le choix d’imposer à la profession médicale une loi méprisante, construite sans la participation des médecins, foulant au pied leur expertise.

Cette action de liberté tarifaire se prolongera en l’absence de signal fort donné par le gouvernement en matière de respect de considération et de reconnaissance de la profession médicale.
Le tarif opposable français est au plus bas de la moyenne européenne (23 € vs 45 € tous système sociaux confondus).
Le taux de suicides des professions médicales est de 2,48 fois la moyenne nationale.
Les burn out frappent plus de 40 % des médecins, en particulier les MG.
Moins de 9 % des médecins s’installent en médecine de ville au sortir de la faculté ;
25 % des installations sont des médecins diplômés à l’étranger (100 % dans certains départements).
La moyenne d’âge des médecins en exercice est supérieure à 51 ans.
Le nombre de cessations d’activité et de départss hors de France ne cesse d’augmenter.
La loi de Santé ne règlera aucun de ces problèmes, il est temps que la profession médicale reprenne la main sur son avenir et celui de la médecine de France.
L’utilisation du DE est un acte politique !

Le gouvernement ne nous écoute pas : nous allons faire un premier pas vers la liberté.

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