Nos objectifs

Feuille de route

L’UFML agit pour faire respecter une profession qui œuvre au service de tous sans distinction aucune, au mieux de ses compétences, conformément au serment d’Hippocrate.

L’UFML rappelle à ses autorités de tutelle que le corps médical dans son ensemble mérite considération et reconnaissance pour le travail accompli et qu’elles se doivent de préserver les intérêts de ceux qu’elles sont sensées représenter.

En conséquence, l’UFML s’est fixée les objectifs suivants :

  • Annuler l’avenant 8

Préalable à toute discussion car cet avenant porte les germes de la mort accélérée de la médecine libérale et il est totalement à l’opposé des références et pratiques européennes.

  • Interdire le Tiers Payant Généralisé (TPG)

La mise en place d’un tel système de rémunération d’un professionnel indépendant revient à tuer la médecine libérale en instaurant « un salariat déguisé », destiné à fonctionnariser le corps médical indépendant.

  • Bloquer les réseaux de soins

Ces structures appartenant aux assurances complémentaires privées ouvrent la porte à la financiarisation des soins au seul bénéfice de leurs intérêts. Le médecin, simple exécutant, perd la liberté de ses choix thérapeutiques. Les patients sont contraints de se faire soigner dans ces centres pour de simples raisons économiques, sans aucune garantie de qualité médicale ni de performance du plateau technique.

  • Interdire le remboursement différencié

Car il ouvre la voie à des soins « low cost » et qu’il est contraire aux articles de la Sécurité sociale.

  • Révéler les conflits d’intérêts sous-jacents

Inévitables dans un système où l’exécutant est soumis au diktat des financeurs.

  • Faire publier sans délai les comptes des mutuelles

En particulier le détail de leurs frais de gestion, protégés par la plus grande opacité.

  • Réduire le reste à charge

En imposant aux assurances complémentaires un niveau de remboursement décent pour les assurés dont les cotisations, devenues obligatoires, augmentent sans cesse. En exigeant un recentrage des dépenses de ces organismes sur leur vocation première : le remboursement des soins médicaux et chirurgicaux aux patients.

  • Préserver l’accès aux soins

En s’opposant au désengagement de la Sécurité sociale au profit d’intérêts privés qui ne remplissent pas leur mission première, en défendant la concordance de la médecine solidaire qu’elle soit libérale ou hospitalière.

  • Garantir la liberté d’installation

Mais favoriser les installations en zone « désertique » par la prise en charge des cotisations CARMF, gain significatif d’années de retraite, par exemple.

  • Calquer le tarif de l’acte médical et chirurgical sur la moyenne européenne

En instaurant des tarifs de base dignes d’une médecine moderne, indexés sur l’inflation, tenant compte du coût des avancées téchnologiques afin de redynamiser l’installation en médecine libérale et de la rendre pérenne.

  • Supprimer la Rémunération sur Objectif de Santé Publique (ROSP) et autres gouffres financiers

Ce type de rémunération forfaitaire aliène le médecin et ampute ses choix thérapeutiques. Ces objectifs, coûteux pour la collectivité, fixés par des non-médecins, enferment le patient dans des grilles et sont tout le contraire de l’esprit même de la médecine qui exige la seule prise en compte de l’individu.

  • Démanteler les commissions paritaires

Face à ces tribunaux d’exception, dans le cadre de poursuites pour Pratique Tarifaire Excessive (PTE), chaque médecin a droit à une légitime défense, à la protection de ses droits et à un jugement équitable.

  • Garantir la présence d’au moins 50 % de médecins dans les instances décisionnaires du monde de la santé

Médecins et autres acteurs de soins doivent être représentés à cette hauteur dans les divers commissions, comités, organismes privés et publics, associations, etc.

  • Rappeler que la compétence en matière de soins et de santé n’appartient ni aux assureurs ni aux technocrates

mais uniquement aux médecins et aux soignants, seuls habilités à prendre des décisions thérapeutiques et à assumer les responsabilités qui en découlent.

  • Proposer une refonte complète de l’accès aux soins

Mis en place en 1945, la Sécurité sociale a besoin de se moderniser pour répondre aux besoins d’une médecine moderne de qualité tout en préservant son caractère solidaire.

  • Appeler à l’organisation d’Etats-généraux de la santé

Sous l’égide de tous les acteurs du soin, ces états-généraux réuniraient également les administrations, les assurances complémentaires et les patients pour élaborer des propositions afin de créer un système garantissant une médecine moderne et responsable, de qualité, financièrement viable, aux procédures simplifiées, au service de la santé de tous et dont la seule finalité serait de préserver et faciliter la relation thérapeutique indispensable à une médecine de qualité.

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