Les médecins libéraux se réveillent ce matin sans doute avec la gueule de bois, trompés qu’ils ont été par des négociations qui n’ont abouti sur rien, hormis de vagues promesses chargées de provoquer la communication par la presse nationale sur une augmentation tarifaire présentée comme historique.
Dans les faits la profession n’a rien obtenu, les 30 euros annoncés dépend d’un calendrier soumis à discussion, selon les termes du directeur de l’assurance maladie. Le forfait patientèle médecin traitant nouvelle mouture, dans lequel se retrouvent des éléments de la ROSP qui a été supprimé et du forfait structure dépend de modèles mathématiques qui ne sont pas prêts et qui seront prêts, vraisemblablement, en 2025 ou en 2026.
Ces deux augmentations sont liées à engagement collectif sur la base de potentielles d’économies de 50 milliards d’euros. L’UFML-S est intervenu en dénonçant une politique qui vise, une fois de plus, à construire une augmentation tarifaire « one shot » pour toute une durée conventionnelle. Nous demandons à sortir de cette logique folle pour entrer dans une considération et un respect de la profession basée sur des augmentations tarifaires continues tout au long de la convention en lien avec ces économies engendrées par la profession.
Ce retour sur investissement, tout à fait normal, au regard de ce qui est demandé n’est pas la politique du gouvernement ou de l’assurance maladie.
Ce jour, 9 Février 2024, L’UFML-S l’affirme avec force, la profession n’a RIEN obtenu que le prolongement des 26€50 pour des mois et des mois, voire des années.
Nous appelons la profession à entrer dans l’action déconventionnement collectif qui plus que jamais est la seule action à même de provoquer de vraies négociations.