L’UFML-S alerte avec la plus grande gravité les députés en charge de l’examen de la proposition de loi Valletoux agrémentée d’éléments de la proposition de loi Garot. Cette loi est dangereuse pour l’exercice libéral et donc dangereuse pour les patients de France. Les médecins libéraux n’accepteront pas qu’elle s’installe et pèse sur leur exercice.
D’ores et déjà ils annoncent un mouvement historique d’arrêt de leur exercice à partir du 13 octobre 2023. A cette date et pour une durée illimitée l’en,semble de la médecine libérale s’arrêtera. Dans le même temps l’action de déconventionnement collectif {déjà deux mille cinq cent intentions à ce jour) continuera à se poursuivre. Les médecins font le constat d’une politique sanitaire qui se construit sans eux. Ce constat sera renforcé par la validation de la PPL Valletoux, Ils n’auront aucun scrupule à construire une médecine sans les politiques.
Nos revendications sont simples :
1. rejet de la proposition de la loi Valletoux.
2. Reprise dans les plus brefs délais des négociations conventionnelles.
3. Egalité tarifaire pour toutes les spécialités dont la médecine générale pour le tarif de base.
4. Ouverture du secteur 2 à tous les médecins libéraux Seuls ces quatre éléments peuvent sauver la médecine libérale de France, organiser son développement par son attractivité, faciliter l’installation des jeunes médecins et maintenir en activité les plus âgés et notamment les médecins retraités actifs.
La médecine de France relève d’autres ambitions que des réformes électoralistes sans relation avec ce que vivent réellement les français et leurs médecins.
Le bilan des politiques sanitaires successives est catastrophique et rien ne laisse percevoir un changement.
Maintenant c’est l’heure, les médecins ne cautionneront plus l’entreprise de démolition institutionnalisée de notre système sanitaire. Le temps de la reconstruction sonne, les médecins y œuvreront avec ou sans les politiques, au sein d’un système qui les respecte ou à l’extérieur en une médecine qui leur ressemble et offre à la fois qualité du soin, disponibilité et plaisir d’exercer.
Les secteurs 1 et 2 doivent être établis en fonction des patients et non des médecins
– Patients à faible revenu Secteur 1
– Les autres secteur 2
C’est la pratique tacite dans les cabinets libéraux en secteur 2 aujourd’hui
Un peu de pragmatisme
Bravo UFML pour votre engagement et merci
Bonjour il faut tout reconstruire et détruire les secteurs existant trouver un autre système uniforme qui avantagera autant les plus démuni que l’ensemble du reste des citoyens il faut tout repenser et ne.pas modifier un système de santé déjà mort