Communiqué de presse UFML 05 février 2015

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Communique de presseAprès la création d’une commission pilotée par Franck von Lennep, directeur de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) sur l’ouverture des données de santé, l’UFML alerte : et le secret médical dans tout cela ? Et le patient dans tout cela ? Et l’individu dans tout cela ? Et le respect de l’éthique de la déontologie, du temple dont nous, médecins, sommes les gardiens ?
Sous les intérêts « épidémiologiques et prédictifs » que les intéressés ou les naifs montrent la main sur le coeur, se cachent de réels intérêts pour le système assurantiel et autres outils financiers ou politiques.

Tout le monde à poil ! Tous objets aux mains de ceux qui ne respectent rien sinon des intérêts très éloignés du soin dans son modèle hippocratique ou ordinal.
Voir Christian Saout, représentant rémunéré du CISS (organisme subventionné à 75 % par l’Etat) défendre l’ouverture des données et demander plus de facilité d’accès, pose question. Où est le principe de précaution habituellement mis en avant ? Disparaitrait-t-il derrière des partenariats opaques ? Il est permis de se poser la question. L’absence des représentants médicaux, des médecins, de ceux qui soignent, produisent et sont responsables du respect du secret médical n’est pas le moindre des signaux d’alertes. La boîte de Pandore vient d’être ouverte, et les apprentis sorciers sont à la manoeuvre !

L’UFML appelle à la raison les responsables politiques et à l’action les responsables de la profession médicale : l’ouverture des données médicales alliant SNIIRAM PMSI causes de décès menace directement le secret de chaque patient. Aucune barrière n’est infranchissable face à la puissance informatique à la loi de Moore et à l’intérêt financier et politique de ces données.

L’UFML demande à l’Ordre, au Comité national d’éthique et à l’Académie de médecine d’étudier ou de réétudier la problématique de l’ouverture des données de santé, à la lumière d’un système de santé demain peut-être soumis au désengagement de la Sécurité sociale, au remboursement complémentaire majoritaire, à l’appétit de la finance, et à l’assujettissement des médecins.

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