La psychiatrie française est en déshérence: Jacqueline Goltman, vice-présidente UFML-S accuse dans le Figaro

«À l’hôpital, l’administration devient toute-puissante et le rythme est de plus en plus difficile. Lorsque j’en suis partie il y a deux ans, nous n’avions droit qu’à un quart d’heure par patient»

Dr Jacqueline Goltman, psychiatre et vice-présidente du syndicat de médecins UFML-S

Pour sortir les malades des hôpitaux, on a supprimé 50 % des lits en trente ans, sans que les moyens alloués au suivi en ambulatoire ne suivent, regrette le Dr Jacqueline Goltman, psychiatre et vice-présidente du syndicat de médecins UFML-S.

«À l’hôpital, l’administration devient toute-puissante et le rythme est de plus en plus difficile, témoigne-t-elle. Lorsque j’en suis partie il y a deux ans, nous n’avions droit qu’à un quart d’heure par patient.

Cela n’a aucun sens en psychiatrie!»

Obtenir un lit en urgence devient un défi. «Mais dire “je n’ai plus de lit” à un jeune schizophrène de 18 ans qui délire, voit des têtes de mort et ne sent plus son corps, c’est un crime!»

 

Enquête à lire dans cet article du Figaro: 

 

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