Communiqué de presse
Paris le 02 juillet 2020
Propos honteux de Roselyne Bachelot face à la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, L’UFML-S exige des excuses pour les familles de médecins endeuillées.
L’UFML-Syndicat tient à réagir vivement aux propos tenus hier par l’ancienne ministre de la Santé Roselyne Bachelot devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la crise de la Covid19.
Durant son témoignage, Madame Bachelot a accusé les médecins, et notamment, sans le nommer,le président de notre syndicat le Dr Jérôme Marty, d’être infantilisés et de n’avoir pas su constituer des stocks de matériels (masques et blouses) suffisants pour faire face à la pandémie.
L’ UFML-S tient à rappeler à Madame Bachelot que les médecins libéraux étaient équipés de masques et de blouses en nombre suffisant pour faire face aux épidémies habituelles. Mais lorsque la pandémie a éclaté, ces moyens de protection ont été réquisitionnés par l’État. Il était alors impossible pour les médecins de se fournir auprès des pharmacies ou de leurs fournisseurs habituels.
L’UFML-S rappelle que 95% des cas de coronavirus ont été gérés par la médecine de ville et que les cabinets médicaux sont restés ouverts dans leur très grande majorité malgré le manque de protection et la mise en danger des médecins qui en a découlé.
46 médecins ont payé de leur vie leur engagement au service des patients et la décence voudrait que Madame Bachelot présente ses excuses aux familles de médecins endeuillées et salue l’engagement de ces mêmes médecins, au service de leurs patients, malgré le manque de moyens.
Les propos tenus hier par Madame Bachelot ne sont pas dignes d’une ancienne ministre et reflètent une fois de plus son mépris pour les médecins libéraux. Mépris apparu au grand jour en 2009 lorsqu’elle les a exclus de la prise en charge de la pandémie d’H1N1 pour des raisons de coût. Cette exclusion a abouti à une chute de la vaccination dans les années suivantes si bien que les gouvernements successifs ont dû rendre la vaccination obligatoire pour 11 vaccins comme nous l’expliquions ici.
L’UFML-S se réserve le droit de saisir la justice pour les propos tenus par Mme Bachelot et l’invite à travailler ses dossiers lorsqu’elle s’exprime devant la représentation nationale qui n’est pas un lieu où l’on doit se prêter à des propos de comptoir.
Relations presse :
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