L’automne du syndicalisme ?

Si vous aviez encore des doutes sur la complaisance coupable des anciens syndicats envers le pouvoir, il est maintenant levé !
Ces structures, n’ont aucune capacité d’analyse politique, aucun courage, aucune volonté de défendre la profession, aucun honneur. Elles sont les chantres d’un syndicalisme d’aval où l’on accepte de discuter au sein du bac à sable déterminé par le ministère. Elles réalisent un syndicalisme des petits pas, elles n’obtiennent rien d’autre pour la profession que ce qui a été proposé par le ministère et les tutelles, et depuis peu par les complémentaires.
L’UFML porte une autre vision du syndicalisme ! Un syndicalisme où l’honneur n’est pas un vain mot, et cela commence par ne pas accepter de recevoir une enveloppe financière contre la signature conventionnelle (allant jusqu’à 1 million d’euros par an pendant la durée de la convention) ! Toute signature est depuis un déshonneur et une insulte à la profession.
Un syndicalisme qui entend bousculer les règles conventionnelles, pour les adapter aux bouleversements en cours de la médecine
Un syndicalisme qui entend porter haut la voix de la profession, et imposer un changement de la gouvernance, en redonnant voix décisionnelle aux médecins ! Il n’est plus concevable de se voir imposer notre avenir, la médecine est trop sérieuse pour être décidée par des politiques dont la gestion est en échec année après année.
Un syndicalisme qui porte le renversement des dogmes et en particulier de l’ONDAM accepté par tous les syndicats et qui rend les médecins responsables et coupables des conséquences des décisions politiques des gouvernements successifs.
Un syndicalisme qui entend donner toute la place et la responsabilité aux jeunes qui doivent pouvoir, aux côtés de leurs ainés, décider de l’avenir de la médecine, qu’il leur appartient de vivre.
Un syndicalisme qui porte la sacralisation des valeurs de la médecine dont l’indépendance professionnelle et entend la faire ratifier. Un syndicalisme debout qui n’a pas honte de dire que l’acte de base doit être porté à 50 euros, qui n’a pas honte d’être médecin, qui dénonce l’incapacité des représentants syndicaux actuels, à porter cela, reflétée par le « forfait structure  » et autres briques de construction de l’encadrement administratif. Regardez le bilan des anciens syndicats, de ce syndicalisme entre obéissance et complaisance, entre acceptation et compromission, entre abandon et trahison, il est le reflet d’une médecine qui oublie ce qu’elle est. Une médecine qui accepte que l’on ne priorise plus l’homme soignant, alors même que l’homme soignant manque en tout lieu. Une médecine qui par la faiblesse de ses représentants accepte que des énarques, des politiques, des administratifs, des techniciens, des économistes parlent en son nom et l' »outilisent ».
La seule victoire est celle que l’on construit. C’est à la profession, à nous médecins de porter nos choix, de les discuter, de les amender avec l’Etat, la tutelle, l’administration, mais au sein d’un périmètre que nous aurons défini en commun.
Ce n’est pas à l’Etat et à la tutelle de définir seuls ce périmètre, pas plus qu’il ne leur appartient de fixer les modes de rémunérations puis d’ouvrir les discussions sur ceux-là !
Reprenons vie !
UFML Syndicat.

 

 

Jérôme Marty, président d’UFML Syndicat.

lire l’article dans Egora: rémunération ce qui va changer pour vous cet automne

pour un nouveau syndicalisme médical j’ adhère à UFML-syndicat

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