URPS : pendant la destruction de la maison, ils parlent de la couleur des murs

Jerome Marty

Jerome Marty Dehors, juste la derrière la porte, est rassemblée l’armée qui veut détruire la maison.

Depuis des mois, sans chercher à se cacher, elle annonce, justifie et explique cette action.

Les gens renonceraient à franchir sa porte parce que les habitants y pratiqueraient des tarifs trop élevés, parce que trop de liberté pour les habitants, trop d’indépendance impliquerait que la nouvelle maison soit dirigée par l’Etat.

Les habitants ne peuvent pas construire leur maison et en tout cas pas n’importe où.

Les murs des maisons sont trop épais et les secrets des visiteurs trop bien gardés : il faut abattre les murs et placer des haut-parleurs.

Les habitants sont soumis aux lois du préfet de région : il faut renforcer les pouvoirs du préfet, lui ouvrir la porte de la maison, que la maison soit aussi à lui, qu’il puisse décider de son avenir.

Les habitants perçoivent des rémunérations pour ce qu’ils font aux visiteurs et ceux-ci sont remboursés à l’extérieur : il faut faire rentrer le rembourseur dans les murs pour financer les habitants et ainsi pouvoir décider de l’aménagement.

Progressivement, il faudra faire sortir le rembourseur, remplacé par l’acheteur aujourd’hui minoritaire : l’acheteur pourra ainsi employer et orienter les pratiques des habitants.

Les habitants ont une réunion de propriétaires tous les 5 ans où ils décident de leur avenir  avec le rembourseur et l’Etat : il faut donner tous les pouvoirs à l’Etat sur le cadre de ces réunions afin que les habitants comprennent et acceptent qu’ils ne sont pas décideurs dans leur maison.

Tout est annoncé et alors que l’armée est à la porte, que font les représentants des habitants ?

Fuyant leurs responsabilités et acceptant le sort annoncé, ILS PARLENT DE LA COULEUR DES MURS !!!

Lisez l’article suivant et comprenez pourquoi l’UFML vous demande de l’aider à casser totalement le sens des URPS en changeant sa majorité afin, si il le faut demain, de les supprimer !

« Certaines ARS semblent facturer exclusivement aux URPS médecins les frais des élections »

Publié le 03/09/15 dans Hospimedia : 

Philippe Boutin, président de la Conférence nationale des URPS médecins libéraux

Les représentants des URPS et des ARS se retrouvent comme tous les ans à la Baule, du 4 au 5 septembre. Élections professionnelles et projet de loi Santé devraient s’inviter dans les débats organisés par la Conférence nationale des URPS médecins libéraux. En amont, son président, Philippe Boutin, évoque à Hospimedia les attentes des professionnels.

Hospimedia : « À la veille de l’examen par les sénateurs du projet de loi de modernisation de notre système de santé et des élections aux unions régionales des professionnels de santé (URPS), les rencontres de la Baule (Loire-Atlantique) se déroulent dans un contexte plutôt tendu pour les médecins libéraux ?

Philippe Boutin : La Conférence nationale des URPS n’a pas vocation à faire du syndicalisme. Et ce serait d’ailleurs plutôt malvenu en période préélectorale de transformer nos rencontres en une plateforme de campagne. Sont d’ailleurs présentes à la Baule toutes les URPS, quelle que soit leur couleur politique. Cette manifestation se présente plutôt comme un cercle de réflexion qui s’adresse aux élus, aux responsables des ARS, et aux présidents des unions. Soit des personnes qui sur le plan syndical ou politique ont des expériences significatives. Nous leur proposons de réfléchir ensemble au métier de médecin demain, à l’évolution de ses missions et des technologies ou encore à la relation des médecins avec leurs patients. L’an dernier, nos rencontres étaient consacrées aux problématiques européennes. Cette année, nous nous penchons plus spécifiquement sur les nouvelles technologies.

H. : Chaque année, les rencontres de la Baule sont l’occasion pour les présidents des URPS de se confronter aux responsables des ARS. Avez-vous, pour cette édition, des demandes spécifiques à soumettre aux directeurs de ces agences ?

P.B. : Les dysfonctionnements concernant l’organisation des élections aux URPS médecins libéraux seront naturellement évoqués. Le 18 juillet dernier, la conférence a adopté à ce sujet une motion en assemblée générale pour demander l’harmonisation des coûts électoraux. Nous y dénonçons l’application de tarifs différents selon les régions. Certaines ARS semblent facturer exclusivement aux URPS médecins les frais des élections. Des personnes auraient été embauchées spécifiquement pour ces élections par les agences via des budgets allant de 20 000 jusqu’à plus de 100 000 euros (€). Nous souhaitons que les ARS présentent un budget détaillé des différents postes de financement de ces élections pour justifier les factures transmises aux URPS médecins. Par ailleurs, la réorganisation territoriale fait également partie des interrogations des URPS.

« Nous envisageons aussi de faire le point sur les différentes commissions thématiques de la conférence : permanence des soins ambulatoires (PDSA) ; permanence des soins en établissements de santé (PDSES) ; coopérations interprofessionnelles et délégation de tâche ; parcours de santé pour les personnes âgées en risque de perte d’autonomie (Paerpa) ; information médicale ou encore maisons de santé. »

H. : Comment voyez-vous le virage ambulatoire soutenu par la ministre de la Santé Marisol Touraine dans son projet de loi Santé ?

P.B. : Ce virage ambulatoire ne peut se concevoir uniquement à l’hôpital. Il devra prendre en compte la médecine de ville notamment dans le cadre de l’accompagnement des patients qui sortent d’une chirurgie ambulatoire. Mais, aujourd’hui, il manque pour cela un maillon important : celui du système d’information qui reste encore dans les limbes. Comment être performant auprès d’un patient qui sort de l’hôpital, si on n’a pas la moindre idée du déroulement de l’intervention qu’il a subie ? Plus globalement, nous attendons aussi plus de rigueur de la part du ministère de la Santé et des ARS dans leur communication sur les dispositifs mis en place.

H. : Les rencontres s’ouvrent vendredi par une table ronde sur le métier de médecin et l’évolution des missions…

P.B. : Personne n’a jamais réussi à mettre en place un dispositif permettant d’évaluer les besoins de santé de façon vraiment pertinente. Dans le même temps, notre système est devenu de plus en plus cloisonné et une vision globale à long terme fait défaut. Les politiques de santé qui sont actuellement menées répondent généralement à des objectifs à moyen terme. Il est donc nécessaire de se pencher sur cette problématique de façon transversale.

H. : Outre l’évolution des missions des médecins libéraux, vous évoquez celle des technologies et des moyens. Quelle est la plus significative ?

P.B. : Les trois sont à mener parallèlement. Il n’y a pas un système qui devrait avancer en laissant les autres sur place, une réflexion d’ensemble est indispensable. Il faut impérativement que le Gouvernement délivre une vision d’avenir pour la médecine libérale avec un contenu métier pour que les jeunes aient envie de s’installer. 220 000 médecins sont formés en France et on est tout de même obligé de faire appel à des médecins de formation étrangère. Cela constitue un gâchis phénoménal, voire un constat d’échec. Quand on constate la vitesse à laquelle évoluent nos métiers et qu’il n’existe pourtant aucune possibilité de changer d’orientation en cours de vie professionnelle, il ne faut pas s’étonner que les jeunes hésitent à s’orienter vers la médecine libérale. »

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