L’heure est grave pour la médecine libérale – Jérôme Marty dans une vidéo Facebook live

Vidéo-JM-UFMLS

Voici la retranscription du discours de Jérôme Marty.

Salut à tous.

Comme promis dans un Facebook live ce soir dédié à la lutte contre la PPL Valletoux.

Où, on va parler à la fois de la mobilisation, de votre mobilisation.

Et puis des différentes manières de lutter, celles qui sont en cours et et celles à venir.

PPL Valletoux et PPL Garot.

D’ailleurs, puisque vous le savez, on l’a maintes fois expliqué, les deux sont liées et on sait que, à la fois Frédéric Valletoux et ceux qui portent son projet de loi se sont entendu avec l’équipe transpartisan ou dite transpartisane de Guillaume Garo pour ne faire qu’une seule proposition de loi de leurs deux propositions de loi.

Ces propositions de loi sont extrêmement dangereuses pour l’exercice libéral.

Je veux dire qu’il faut peser ses mots. C’est certainement la proposition de loi la plus dangereuse pour l’exercice libéral depuis au moins 30 ans.

Il faut que vous en soyez tous conscients. Le moment est super grave.

On va parler…le Parlement va discuter de ces PPL à partir du 12 juin.

Ça risque d’aller vite. On sait qu’il y a des accords transpartisans pour porter ces propositions de loi.

Nous avons un travail qui est un travail collectif et le collectif, il faut le voir comme une individualité, plus une individualité, plus une individualité.

Cela veut donc dire que chacune et chacun d’entre vous sont concernés.

Il ne peut pas y avoir un seul médecin qui n’est pas concerné par cela.

Chaque médecin qui va manquer à la lutte va prendre la responsabilité de faciliter le passage de cette proposition de loi.

Parce que pour lutter contre cette proposition de loi, il n’y a que les médecins pour défendre la médecine libérale.

N’attendez pas d’aide d’autres groupes, ne perdez pas de temps à attendre d’aide d’autres groupes.

C’est nous qui portons la médecine et c’est nous qui devons protéger la médecine et donc c’est nous qui devons empêcher ces propositions de loi de passer.

Je vous rappelle en quelques mots.

 

Qu’est-ce que c’est que ces propositions de loi ?

C’est d’abord dans l’article un, la mise en responsabilité de chacun d’entre vous du territoire, des problèmes de la résolution des problèmes du territoire où vous exercez et vous avez dix mois pour les résoudre.

C’est à dire que la merde qu’ont mis place les politiques sanitaires successives, souvent portées par les mêmes politiques, les mêmes, qui vont porter ces propositions de loi vont devenir de votre responsabilité.

Il va devenir de votre responsabilité de la résoudre.

Et vous avez dix mois pour le faire. C’est dans la loi.

Si au bout de dix mois vous n’avez pas résolu la problématique qui se pose en termes de manque de médecins, en termes de manque de patients qui n’ont pas de médecin traitant, etcétéra etcétéra alors l’ARS prend la main.

 

Qu’est-ce que ça veut dire l’ARS prend la main ?

Ça veut dire que l’ARS pourra faire ce qu’elle veut dans votre territoire, que ce qu’elle veut de votre exercice, de votre profession.

On va mettre en place des comités territoriaux où vous serez extrêmement minoritaires et où d’autres décideront pour vous.

Ces propositions de loi, c’est aussi l’obligation de prendre des gardes, l’obligation de participer à la PDSA ou de participer à la FDSUS pour les spécialistes et pour les spécialistes, c’est probablement l’obligation d’aller prendre les gardes à l’hôpital public.

Il faut vraiment que vous soyez conscients de cette chose-là.

Il n’y a pas de limite d’âge à cela. Si vous avez 60 ans ou plus de 60 ans, vous devrez prendre des gardes.

Évidemment, il n’y aura pas de repos compensateur.

Ces gens-là se foutent que vous travaillez 55 h par semaine, se foutent de savoir que vous avez bossé depuis 25 ou 30 ans à des cadences infernales, qu’ils ne seraient eux pas capables de faire avec des responsabilités qu’ils n’ont jamais eues et qu’ils n’auront jamais, à vous lever la nuit car eux ne se lèvent jamais la nuit à part une ou deux fois dans l’année quand ils discutent de projet de loi. Et ça dure cinq ou six jours à peine…

Vous, ça dure une vie.
Ils s’en foutent, ils vous montrent du doigt, ils vous désignent coupables et responsables, et responsables et coupables, et vous devrez prendre des gardes de façon obligatoire.

C’est cela ces propositions de loi.

Dans cette proposition de loi, il y a aussi le fait de vous faire entrer tous, qui que vous soyez, dans les CPTS, tous par défaut, vous serez dans les CPTS et ils font cela, je vous l’ai déjà expliqué, pour une seule raison c’est que de par la loi et dorénavant l’organisation des soins ne passera que par les CPTS.

Alors bien sûr vous pourrez en sortir, vous pourrez en sortir en faisant une lettre avec accusé de réception à délivrer avant une date précise sans doute chaque année. Sinon vous en reprenez pour un an, c’est comme ça qu’ils voient la liberté des soins, sinon vous en reprenez pour un an, et si vous en sortez naturellement, vous ne bénéficierez plus d’aucune facilité, subvention, etcétéra, qu’auront ceux qui restent dans les CPTS.

Et donc on met en place une servitude volontaire. Retenez bien ce terme.

Une servitude volontaire parce que dès l’instant où cette loi passe, dès l’instant où elle fait de vous les affiliés par défaut des CPTS, mais elle vous rend là aussi responsables du fonctionnement des CPTS et donc sous la coupe des ARS, sous la coupe des groupements hospitaliers, de territoire, etcétéra, etcétéra.

Bref, des dizaines et des dizaines de personnes autres que vous, auront la main sur votre exercice.

 

C’est ça ce projet de loi, c’est quoi encore ?

C’est le conventionnement sélectif, c’est le fait que l’ARS décidera de l’endroit où vous devrez exercer et si vous exercez dans une zone dite en tension.

Et aussi que, globalement, toutes les zones le sont ou le deviendront, il vous faudra un préavis de six mois.

Vous devrez poser, vous, médecin libéral qui normalement ne doit rien à personne.

Vous devrez poser un préavis de six mois avant de quitter le territoire.

C’est ça ces lois.

Je voudrais que vous en soyez tous conscients…

Donc nous n’avons qu’un devoir, je vous dis bien devoir et qu’une responsabilité, c’est de nous lever tous et de faire tout pour que ces lois ne passent pas.

Comment ?

 

Comment on peut faire pour qu’elles ne passent pas ?

D’abord, on doit montrer notre mobilisation.

Nous avons lancé une action et vous la connaissez.

Un grand nombre d’entre vous y sont déjà dedans.

Cette action, c’est le déconventionnement collectif.

Nous avons voulu cette action totalement transparente.

Pourquoi ?

Parce que ça sert à mettre la pression sur les politiques dès aujourd’hui.

Parce que ce chiffre qui monte, qui est supérieur à 2 150 ce soir, les inquiète profondément.

Et quand on leur dit que si cette loi passe, alors ce chiffre explosera.

Ça leur fait encore plus peur.

Et sans doute ça peut freiner leur doigt avant qu’ils appuient sur le bouton.

Soyez conscients de ça, c’est un vrai geste politique.

Le fait de déposer son intention de déconventionnement.

Je fais un aparté.

Je vous rappelle que l’action est gratuite.

Je vous rappelle qu’elle est anonyme.

Personne ne saura que vous avez posé votre intention de déconventionnement.

Je vous rappelle qu’elle est retirable cette action individuellement à tout moment.

Vous pouvez vous retirer de l’action à tout moment.

Je vous rappelle qu’elle a deux buts.

Le premier faire du lobbying auprès des politiques et les orienter en notre faveur, c’est à dire en faveur de notre profession.

Le deuxième préparer la mise en place d’un secteur 3 où nous irions exercer librement, si tant est que les politiques ne nous écoutent pas.
C’est l’action la plus importante.

Là aussi, depuis que les attaques contre la médecine libérale ont débuté, c’est à dire depuis plusieurs années en arrière.

L’action la plus importante, je vous l’ai dit lors des Assises du déconventionnement à Paris, que nous allions écrire l’histoire.

Je vous demande de continuer à l’écrire cette vidéo ce soir, elle est grave.

Je vous alerte à tous. Je vous demande de la diffuser, je vous demande de la partager, je vous le dirai plusieurs fois.

Il faut faire rentrer un maximum de personnes dans cette action.

Il faut l’expliquer.

 

Des réunions un peu partout en France s’organisent en ce moment.

Je vais à Tarbes la semaine prochaine pour rencontrer des médecins.

Des réunions s’organisent aussi dans la région parisienne et ailleurs.

Chacun d’entre vous et chacune et chacun doit ramener les gens vers cette action.

On doit faire grimper ce chiffre toujours plus.

On a une semaine pour le faire grimper fortement jusqu’au 12.

Et pendant les discussions de la loi, il faut que ce chiffre explose, vous m’entendez ?

Il faut qu’il explose.

Deuxième action, mais qui n’est pas directement liée à la PPL Valletoux et Garot…le 30€.

Le 30€.

Vous avez vu qu’il y a une position transyndicale, Médecins pour Demain aussi défendent la prise d’une hausse tarifaire autoritaire, ça… je vais vous dire quelle est l’opinion de l’UFMLS, ça va servi à tenir économiquement vos cabinets, vos exercices, jusqu’à ce que les autres actions arrivent.

Mais ça n’empêchera pas ni la loi Valletoux, ni la loi Garot ou la loi Valletoux-Garot de passer.

Ça n’aura pas de poids dessus.

Soyez en conscients, ça n’a pas de poids.
Par contre effectivement, alors que l’inflation est de 11 à 12 points, ça vous permettra de tenir.

Donc nous vous disons faites-le, et je le ferai personnellement.

Je le redis, je le ferai personnellement à partir du 12 juin : je coterai 30€.

En faisant du DE, chaque fois que je dépasse quinze minutes pour une consultation, je ferai un DE.

Chaque fois qu’il y a plusieurs motifs, je ferai un DE, etcétéra ou du hors nomenclature, il y a tout un tas de façons de faire, tout un tas de process.

Mais on peut faire et on doit faire ce 30€ et même au-delà si on le veut, même au-delà si on le veut.

Gardez une chose à l’esprit. Je vous le redis ici, cette action est une action qui permet de maintenir la survie de nos entreprises libérales.

Mais elle ne pèsera pas sur le vote, PPL Garot, PPL Valletoux.

 

Il n’y a que deux actions qui peuvent empêcher, ces lois d’être votées.

La première, c’est la hausse du chiffre du déconventionnement collectif et la communication que nous faisons autour.

La deuxième, et on vous en parlera dans les jours qui viennent, ça va se concrétiser, à mon avis, c’est l’annonce d’un grand mouvement de fermeture totale et globale et illimitée.

Retenez bien cela en octobre ou en novembre, le temps de le préparer avec les chirurgiens, avec les anesthésistes, avec les gynécos, avec les spécialistes médicaux et les généralistes.

C’est le blocage total du système puisqu’ils veulent totalement le mettre à bas et démolir définitivement la médecine libérale.

Soyez conscients d’une chose encore une fois, c’est que si cette loi passe, si la loi Valletoux-Garot passe, c’en est fini des discussions conventionnelles.

Donc c’en est fini de votre défense par les syndicats.

Fini.

 

Pourquoi voulez-vous que l’on aille discuter des conventions alors que par la loi, on passe le conventionnement collectif ?

Le fait de passer, de déposer obligatoirement un préavis de six mois pour quitter un territoire en tension, l’obligation de participation à des CPTS, l’obligation de prendre des gardes et la responsabilité territoriale.

Il n’y a plus rien à discuter en convention ; plus rien.

Vous allez me dire le tarif ?

Mais non, puisque vous êtes obligés d’être dans des CPTS demain ça amènera 100 % de forfait.

Vous m’entendez ? 100 % de forfait, je vous rappelle et je vous demande d’avoir des souvenirs un peu.

Je vous rappelle qu’en 2018, en septembre 2018, le président de la République, Emmanuel Macron, a dit que le paiement à l’activité faisant un raccourci entre le paiement à l’acte en ville et la tarification à l’activité en établissement, le paiement à l’activité devait disparaître.

Ils sont en train de mettre en place sa doctrine et nous sommes dans une verticalité en santé.

Le président décide.

Le ministre de la Santé relaie et le directeur de l’assurance maladie applique

Vertical !

On est dans quelque chose qui est écrit.

Si on ne se réveille pas et qu’on ne lutte pas contre ça, je vous le dis ici…et cette vidéo, elle restera de façon permanente, vous pourrez vous la repasser dans quelques mois.

C’en est fini de la médecine libérale, c’en est fini du paritarisme et donc de la défense de la médecine libérale.

Réveillez-vous et allez me réveiller les consœurs et les confrères, ramenez les vers l’action vers les actions.

Je vous l’ai dit, une action immédiate.

Là, prenez 30, prenez 40, prenez 50, sauvez votre cabinet économiquement, faites du DE, faites du HN, etcétéra OK et de toute façon on vous défendra.

Et d’ailleurs je pense que je ne…je ne trahirai personne en disant que la FMF vous défendra, le SML vous défendra, la CSMF vous défendra.
Même MG-France qui participe pas à ce truc des hausses tarifaires, en tout cas pas encore en tout cas, n’a pas communiqué dessus.

Il défendra aussi les siens et vous, et évidemment, nous vous défendrons.

Faites-le pour vous sauver par rapport à l’inflation puisqu’on ne fait rien pour vous.

Deuxièmement, ramenez tout le monde le plus de monde possible dans l’action déconventionnement collectif action gratuite, action anonyme ; action retirable à tout moment, action qui vise à peser sur le politique, l’empêcher de voter des conneries qui vont mettre à bas complètement notre médecine, qui vont faire que les jeunes, pour le coup, choisiront définitivement autre chose que la médecine générale et la médecine libérale en général.

Qui vont fusiller nos exercices libéraux qui vont nous rendre dépendants pieds et poings liés au bon vouloir de l’assurance maladie, au bon vouloir des ARS.

Empêchons-les de voter ces conneries.

Action déconventionnement collectif et un grand mouvement probable qui arrivera et qu’on annoncera bientôt en octobre et en novembre.

Préparez-vous, préparez-vous, partagez cette vidéo. Partagez cette vidéo, diffusez-là partout, partout.

Nous sommes médecins, nous n’avons pas vocation à obéir.

Nous sommes médecins.

Nous n’avons qu’un devoir protéger la médecine, protéger nos patients.

Nous sommes médecins, nous n’avons qu’un guide.

Notre éthique et notre déontologie.

Et ce n’est pas un Frédéric Valletoux, ex-journaliste aux Échos, qui s’est retrouvé on ne sait comment à la tête de la Fédération hospitalière de France, qui a été pendant dix ans dont le bilan est 30 % de postes vacants à l’hôpital public pour les praticiens hospitaliers dont le bilan est l’agonie des centres hospitaliers périphériques, dont le bilan est l’état catastrophique de l’hôpital public.

Ce n’est pas Frédéric Valletoux qui va agir sur notre exercice médical

Relevez la tête.

Je vous l’ai dit, ne courbez jamais le dos.

Vous êtes médecin, votre rôle est là, votre rôle est de protéger la médecine.

Votre rôle est de lutter contre les tartuffes,

Je dis bien contre les tartuffes.

Monsieur Guillaume Garot est un tartuffe.

Monsieur Frédéric Valletoux est un Tartuffe.

Ces gens-là sont responsables de ce que vous vivez aujourd’hui.

Ces gens-là sont responsables de ce que vivent vos patients tous les jours, vos patients qui ont du mal à trouver des rendez-vous avec vous, avec d’autres, vos patients qui, quand ils vont aux urgences, passent 10h, 15h, parfois plus sur des brancards.

Vos patients qui n’arrivent pas à avoir, et vous-même n’arrivez pas à leur fournir, des rendez-vous avec des spécialistes.

C’est eux qui sont responsables.

C’est eux qui sont responsables de l’explosion de la finance qui met la main sur le soin, des centres Ramsay, etcétéra qui n’attendent qu’une chose, c’est que vos entreprises médicales crèvent pour que vous alliez vous précipiter dans leurs bras.

Parce qu’il ne restera que ça.

Réveillez- vous !

Allez chercher les consœurs et les confrères, ramenez-les !

Il y a des coordinations qui se créent un peu partout, on les aidera, l’UFML les autres on les aidera.

Mais c’est le peuple médical qui doit se lever ce soir.

Nous avons des politiques qui se sont entendus de façon transpartisane.

Ils le disent eux-mêmes et qui n’ont qu’une volonté crever votre mode d’exercice pour mentir au peuple de France et lui dire : “On a résolu la problématique des déserts médicaux ” alors même qu’ils feront ce qu’ils ont toujours fait : ils créeront l’échec, ils enfanteront l’échec et ils augmenteront encore plus la problématique. Mais sur l’instant, ils diront “nous avons fait”.

Nous n’avons pas à être les complices de cette forfaiture.

Je vous le dis, partagez-ça, diffusez-ça.

Levons-nous, allons chercher ce qu’ils nous ont volé.

Allons chercher le pouvoir médical.

Allons chercher la capacité à diriger notre médecine.

Allons chercher la capacité à reprendre et à reposer main sur notre avenir.

Parce que les vrais experts du soin, c’est nous ! Il n’y en a pas d’autres.

Je vous le redis vous tous là qui êtes là ce soir et ceux qui regarderont cette vidéo dans les heures et les jours qui viennent.

Les gens qui veulent décider pour vous, non pas le quart du 10ᵉ de vos responsabilités.

Les gens qui veulent décider pour vous rentrent le soir chez eux et n’ont jamais le doute de leur travail.

Vous, quand vous rentrez chez vous, vous vous posez toujours la question est-ce que j’ai bien fait de prescrire telle chose ?

Est-ce que j’ai agi avec tel patient ? Etcétéra etcétéra. Et ça vous mine des fois.

Vous, vous êtes confrontés à la plus grande misère, au plus grand malheur, aux plus grandes souffrances et vous le ramener chez vous aussi.
Pas eux, pas eux.

Vous vous devez résoudre des problèmes incommensurablement plus difficiles que les leurs.

Et vous le faites tout au long de votre vie.

Vous ne leur devez rien, vous ne leur devez rien.

Notre profession n’a jamais démérité, nous n’avons jamais démérité, vous n’avez jamais démérité.

Nous sommes le dernier ciment sociétal. Sans nous, la société s’effondre.

Sans nous, les soignants du secteur privé et du secteur public, qui que nous soyons, aides-soignantes, infirmières, médecins, dentistes, pharmaciens, kinés, etcétéra, qui que nous soyons soignants, nous tenons la société, nous lui évitons de s’effondrer.

Quand la COVID est arrivée, nous sommes allés nous placer face au virus sans aucune protection et ils nous ont envoyé face au virus, sans aucune protection. Quand eux étaient planqués, nous ne l’étions pas.

Ça, ça doit nous réunir,
Ça, ça doit créer une force.
Un groupe qui va lutter pour protéger la médecine, pour protéger la médecine libérale, pour sauver nos exercices et pour les développer.

Voilà ce que j’avais à vous dire ce soir.

Je vous le dis, le moment, encore une fois, est grave et c’est solennellement que je vous le dis.

Allez chercher, les consœurs et les confrères, partagez cette vidéo, diffusez-là, allez chercher tous les groupes que vous connaissez, tous les groupes de pairs, tous les groupes de gardes dans vos territoires, ramenez les vers les actions, le 30€, le déconventionnement collectif pour peser sur le politique et pour préparer le terrain et l’avenir.

Si nous voulons, et je terminerai par ça, si nous voulons obtenir un autre sens, c’est la seule solution.

Si nous voulons obtenir demain le secteur 2 pour tous, ça passera par l’action déconventionnement collectif.

Ça passera par la capacité à prouver aux politiques que s’ils ne nous écoutent pas, s’ils continuent à faire ça, nous nous ferons sans eux et nous sortirons du système collectivement parce que nous n’aurons plus aucun intérêt, aucun intérêt à rester dans un système qui nous broie, qui décide pour nous et qui nous méprise, plus aucun intérêt.

Et nous construirons le nôtre en ayant préparé cela par l’action déconventionnement collectif.

Et puis, si on vous annonce comme je pense, ça va être le cas, une grande action commune dans les mois qui viennent, vous y participerez.

Il est temps que la médecine s’éveille.

Il est temps que les médecins s’éveillent.

Allons chercher ce qui nous ait dû.

Salut à tous !

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