Comment importer du sable

La caporalisation de la médecine libérale se finalise avec ces CPTS, véritables kolkhozes sanitaires d un bassin de population, et tout cela pour des libéraux.

Il fallait un « coup de maître » du gouvernement pour imposer ces « dispensaires » à des libéraux sans leur donner aucun statut salarial plus « adapté » à ce bouzin administratif. Après l hôpital dont on voit la désorganisation, on prend les mêmes et on recommence en ville. Le résultat sera le même et de façon beaucoup plus rapide, délétère et violent car un libéral n a pas un statut de service public.
Idem pour les assistants médicaux aux ordres des caisses et sous CDI  pour le médecin. Une aberration économique.
Ce « coup de maitre » n aurait pu être possible sans la complicité, duplicité, de nos syndicaux médicaux traditionnels. Responsables mais jamais coupables.
La profession et la réalité de terrain ne sont pas leur problème apparemment. Seule compte la récompense gouvernementale pour service rendu (cf. Maffioli, Beaupère, Chassang, Leicher). Cette collaboration de 30 ans au détriment de la médecine libérale amène à son éradication progressive par asphyxie d un CS ridicule et d’un flicage administratif.
Mais une fois cette réalité dite, je fais quoi ? On fait quoi ? Est ce trop tard ?
Je subis et essaie comme beaucoup de m’adapter tout en entretenant ma désespérance et mon burn out ?
Je déplaque ? Pas simple quand on aime son métier et qu’on y a mis tant d’envie et d’énergie. Cette solution risque de faire tache d huile.
Passer en S3 ? Malgré le manque de médecins, sa viabilité surtout pour un MG n n’est pas garantie tant que le tarif d autorité existe. Et s’il y avait qu’un combat à mener pour la profession ce serait celui de supprimer ce tarif inique.
Reste une 4eme voie. Celle responsable et active.
Le syndicalisme comme la politique ne meurt jamais, mais se renouvelle. Le renouveau syndical doit renaître avec un autre rapport avec les décideurs politiques.
Sans fioritures ni médailles ou subventions conventionnelles.
Un syndicalisme direct de médecins de terrain fiers de leur statut et conscients de leur force sociétale. On aura toujours besoin de façon vitale de nous. Disons « ça suffit ! »
L espérance d un épanouissement professionnel libéral, de soins de qualité pour tous et sans retard existent.

https://www.ufml-syndicat.org

Dr Stephan Meller.

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